Alexandre Scriabine vers la transcendance suprême

Vers la flamme de l’absolu…

Le compositeur aux alentours de 1914, époque de la composition de Vers la flamme

Lorsque la musique fait vibrer le soleil

Une fois encore a voulu l’Éternel/Connaître en vous la joie de création/Une fois encore, dans le fini, /L’infini veut se contempler

Dans cet élan, ce jaillissement/De foudre, /Dans son souffle embrasé, /Tout le poème de la genèse du monde

Alexandre Scriabine, L’Acte Préalable

Cette œuvre est son testament musical. Véritable synthèse de son art et de sa pensée, elle est à juste titre considérée à la fois comme un Poème de l’Extase et un Poème du feu pour piano. Sans aucun doute, Alexandre Scriabine signe avec Vers la flamme, poème pour piano Op. 72, une œuvre de grande maturité où brillent son imagination foisonnante et son génie artistique. Riche d’une architecture proche du nombre d’or, d’une esthétique extrêmement marquée et d’un matériau musical de forte intensité, elle figure au panthéon de ses compositions les plus abouties. Comme le remarque à juste titre l’écrivain Jean-Yves Clément dans son livre consacré au compositeur, il s’agit de sa seule pièce pour piano dont le libellé figure avant l’indication de son genre.

Ainsi, le musicien ne considère pas cette œuvre comme une simple composition, mais plutôt comme une sorte d’aboutissement au genre du poème pour piano ; genre pour lequel il a consacré une part importante de sa production. Avec un tel libellé, Alexandre Scriabine annonce immédiatement la couleur mystique de sa pièce. Le titre est d’ailleurs évocateur pour qui est accoutumé à la musique et à la pensée du musicien. En effet, et au même titre que de nombreuses autres de ses dernières partitions, elle marque une apogée de son art et de sa philosophie. Elle ajoute une dernière pierre à l’édifice de sa création, juste avant son ultime projet resté inachevé : Le Mystère, œuvre d’art totale qu’il rêve de composer depuis ses débuts. Il n’en subsiste aujourd’hui que quelques esquisses musicales ainsi qu’un texte poétique, des schémas et des écrits au sujet de la conception et de la mise en place de l’œuvre. En effet, le compositeur conçoit ce projet monumental comme une sorte de gigantesque rite liturgique et artistique, fruit de longues réflexions théosophiques enrichies au fil des années, sur les bases d’une idéologie dionysiaque proche de celle de Nietzche ; une œuvre capitale où tous les sens sollicités devraient faire parvenir l’humanité à la transfiguration suprême ; une sorte de voyage au cœur des mystères de l’univers et du cosmos. Objectif d’apparence déroutant qui régit la totalité des dernières compositions de Scriabine, dont Vers la Flamme qui figure une sorte de prémisse à cette ascension vertigineuse vers l’empyrée.

À travers ce poème transcendantal, l’auditeur découvre un monde hallucinatoire de sonorités et de couleurs enivrantes. Il se laisse guider par une force mystérieuse qui émane de la musique. Il est happé et envouté. Dans une sorte de ballet occulte et fascinant, il assiste à l’embrasement des flammes cosmiques. Du néant le plus profond, il évolue avec elles tout le long du poème, entre leurs vibrations et leurs frémissements, pour aboutir enfin au sommet de l’univers. Une fois encore scintille dans l’œuvre du compositeur l’étincelle du pouvoir divin que le titan Prométhée apporte à l’humanité. Une fois encore vibrent les sons de la « lyre du soleil » et brille la lumière mystique du Poème de l’Extase.

L’image des dernières marches à franchir avant l’accomplissement ultime, avant ce qu’aurait dû être son Mystère.

Alexandre Scriabine vers Le Mystère

Je suis accomplissement ultime/Béatitude de la révélation/Diamant des astres innombrables/L’omni-sonore silence/Blanche sonorité de la mort, /Je suis liberté, extase.

A. Scriabine, L’Acte Préalable

Le début des années 1910 est une période charnière pour le compositeur alors âgé d’une quarantaine d’années. Il est au sommet de son art, de son œuvre et de sa pensée. Longtemps influencée par la musique de Chopin, de Liszt ou encore de Wagner, sa musique s’est libérée et affirmée à travers un langage très personnel, atypique, faisant de lui un précurseur. Alexandre Scriabine, auteur du monumental Prométhée ou le Poème du feu Op. 60, est en pleine inspiration créatrice. Après l’orchestre, c’est pour le piano qu’il compose. Un nombre conséquent de nouveaux chefs-d’œuvre voient le jour. Citons à titre d’exemple les Trois Etudes Op. 65 composées dans l’année 1912, prouesse pianistique et technique remarquable, d’une originalité très forte et nouveau sommet du genre dans sa production. À cette période, le musicien a déjà en tête l’élaboration de son Mystère évoqué plus haut. Conscient des nombreuses difficultés de réalisation que demande un tel projet, il imagine composer une sorte de préambule à cette œuvre sacrale et monumentale : L’Acte Préalable. Des esquisses voient le jour sous forme de petites cellules mélodiques et/ou harmoniques. Ce sont tantôt des extraits d’œuvres déjà existantes – par exemple ceux de la Huitième Sonate pour piano Op. 66 - tantôt des trouvailles nouvelles comme des accords dodécaphoniques aux ambitus de large envergure. Il ébauche aussi les premiers fragments poétiques du texte accompagnant l’œuvre.

Entre 1911 et 1913, le corpus du musicien s’enrichit considérablement avec l’avènement des cinq dernières Sonates pour piano. Elles marquent un véritable tournant dans l’activité créatrice du compositeur. Scriabine donne un souffle nouveau au genre. En plus des apports techniques et architecturaux indiscutables - notamment au niveau de la forme qui se voit réduite à un seul mouvement d’une dizaine de minutes - il y apporte une dimension poétique et philosophique affirmée, proche du texte de L’Acte Préalable. La sonate pour piano est un genre de prédilection pour Scriabine. Il la considère comme la pierre de touche de toute sa  pensée, de sa plastique musicale, de sa technique pianistique, de son harmonie, de son rythme. Ces monuments du répertoire pour piano constituent une mise en abyme de son grand projet. Leurs sous-titres baignent dans un mysticisme profond et indiquent à l’auditeur ou à l’interprète l’atmosphère qu’il recherche et qu’il souhaiterait instaurer : Poème nocturne Op. 61, Septième Sonate Op. 64 dite « Messe blanche », Neuvième Sonate Op. 68 dite « Messe Noire » ou encore Dixième Sonate Op. 70 dite « la sonate d’insectes ».

Mais Alexandre Scriabine ne s’en tient pas là : il veut aller encore plus loin. Il a depuis un certain temps pour dessein de composer une œuvre d’égale importance aux Sonates. Il souhaite une composition capable de traduire les visions théurgiques qui le fascinent : un ballet de flammes colorés en perpétuelle mouvance, un voyage vers le feu cosmique, le feu sacré, proche de celui de son Prométhée. La figure de la flamme le passionne, l’attire. Dans cette nouvelle pièce, il déploie une immense progression musicale et pianistique. Un crescendo ininterrompu, spectacle d’une ascension vertigineuse vers la flamme de la purification et de la transcendance. Vision cataclysmique d’un monde, d’un univers qui semble naitre, s’étendre puis disparaitre. Vers la flamme, poème Op. 72 voit le jour au mois de février 1914. Il s’agit du dernier poème pour piano du compositeur qui le considère comme une pièce de première importance dans sa création. Il se plaît à jouer à quelques-uns de ses proches des passages évocateurs, notamment celui baptisé « avec une émotion naissante ». Il ressent le besoin d’en réaliser une orchestration. Celle-ci ne verra jamais le jour, Scriabine décédant le 14 avril 1915, laissant son grand projet Le Mystère au statut de fantasme.

Vers un poème théurgique…

Ma mélodie est une harmonie décomposée et mon harmonie une mélodie condensée.

A. Scriabine

Une fois encore, Scriabine exploite son univers harmonique si particulier autour de l’accord qu’il a lui-même créé : l’accord « synthétique ». Une harmonie hexaphonique de cinq quartes (justes et altérées) superposées qu’il utilise comme matériau musical de base d’un grand nombre de ses ultimes compositions, à commencer par le poème pour orchestre : Prométhée ou le Poème du feu, Op. 60. L’accord synthétique est le point de départ et l’élément fondateur de Vers la flamme.

 

 

ci- dessus : l’accord synthétique, base du système harmonique de la musique du compositeur.

Le langage musical d’Alexandre Scriabine est complexe. Au-delà de son goût pour l’harmonie, il déploie un intérêt prononcé pour le développement du discours musical. Ses dernières Sonates en témoignent. La polyrythmie l’intéresse également. Déjà très présente dans son œuvre de jeunesse, elle atteint dans les compositions de la grande maturité un haut niveau de complexité. Souvent associée à une virtuosité pianistique inouïe, elle est difficile et peu commode à mettre en place. Elle participe à l’envoutement mystique de sa musique.

Ses mélodies découlent de son harmonie. L’exposition du motif initial de Vers la flamme en est un bel exemple ; nous pourrions la résumer en trois accords synthétiques enchainés à distance de tierce mineure : mi, sol, sib.

 

  Ci-dessus : une synthétisation harmonique des premières mesures de Vers la flamme

 

Le musicologue Manfred Kelkel dans son ouvrage Alexandre Scriabine, Un musicien à la recherche de l’absolu souligne l’importance apportée à la forme dans cette pièce dont la structure pourrait selon lui se rapprocher - voire s’apparenter - à celle d’un mouvement de sonate : exposition, développement, réexposition, coda. Nous invitons le lecteur à prendre connaissance de cet ouvrage dans lequel le musicologue présente son analyse de l’œuvre. Il y dresse un impressionnant tableau des différentes sections de l’œuvre dont il décortique et décompose chaque détail relatif à la forme. Il démontre ainsi le parfait équilibre de la structure du poème.

Le compositeur recherche avec Vers la flamme une sensation d’accumulation, d’accélération et d’amplification sans cesse renouvelée. Rythme, mélodie, nuance, harmonie se déploient et se condensent dans un flot ininterrompu. Scriabine atteint une certaine pureté de son langage, affirmée par les dernières mesures de l’œuvre.  

Notée Allegro moderato, la musique débute sur un magma sonore très lointain, « sombre », d’une profonde austérité. Sorte de nappe sonore extatique dans laquelle les interprètes semblent jouer au hasard avec les notes et les rythmes composant le motif initial. Cette atmosphère froide et pesante domine jusqu’à l’arrivée du développement de la pièce. Commence alors une longue marche lente et progressive « avec une émotion naissante », où le brouillard semble s’atténuer enfin. Sur un rythme alambiqué et envoutant (quintolets de noires contre neunolets de croches), le matériau musical gravite inexorablement autour d’un motif chromatique incessant. Une fusion se crée entre matière et cosmos ; la flamme prométhéenne prend peu à peu son envol dans une tension toujours plus grande. Puis, dans un éclair foudroyant, le piano semble s’embraser de l’intérieur. Un souffle apocalyptique, « éclatant, lumineux », s’abat sur la musique. Le compositeur condense son rythme. Ses appels chromatiques sont toujours plus vertigineux et son harmonie est en perpétuelle métamorphose. À la réexposition de l’œuvre, il fait carillonner la transfiguration suprême de la flamme : une série de quartes superposées et aveuglantes sont jouées dans le registre aigu du piano. Elles entrent en pleine alchimie avec les trilles ininterrompus du registre médium ; l’apothéose ultime de son rythme, de sa mélodie, de son harmonie.

Extrait de la réexposition de Vers la flamme

Dans cette irrésistible tension, Scriabine ne cesse de faire croitre l’intensité. Il atteint enfin le sommet de la « béatitude musicale » à l’aide d’un accord recouvrant tout l’ambitus de l’instrument. Purification, envolée et pulvérisation de l’espace sonore explosent dans la coda de l’œuvre. Le musicien semble à ce moment précis entrer en symbiose avec l’univers.

      

Jean Delville, L’Homme-Dieu, 1895, huile sur toile, 5X5m, Bruges

Vers la Musique des Sphères

Naissons dans le souffle du vent, /Éveillons-nous au ciel/Mêlons nos sentiments dans une vague unique !/Et dans l’étincellement somptueux/Du dernier épanouissement/Apparaissons l’un à l’autre/Dans la beauté dénudée/Des âmes embrasées/Disparaissons…/Dissolvons-nous…

A. Scriabine, L’Acte Préalable

Création, combustion, embrasement, purification : ainsi se réalise l’alchimie de Vers la Flamme qui implique à la fois un périple au cœur de la pensée du compositeur, une découverte de la métaphysique de l’univers, et le préambule de son Mystère. À l’écoute de cette œuvre si impressionnante, nous pouvons songer à ce qu’aurait pu continuer d’accomplir Alexandre Scriabine. Foudroyé trop tôt par la mort, il laisse derrière lui un corpus d’œuvres variées, en grande majorité écrites pour le piano. Il meurt en pleine effervescence de la création, au milieu d’une brillante carrière de compositeur et de pianiste virtuose. Son langage musical très avant-gardiste le place au premier plan de l’Histoire de la musique. Sa production d’une grande modernité témoigne d’une réflexion profonde et d’une remise en cause de la plastique musicale et de sa conception.

Il est difficile de rester de marbre à l’écoute d’un des ultimes opus du compositeur. Sa musique peut être source de fascination mais aussi d’incompréhension. « Il se pourrait bien qu’il soit fou » s’écriait Rimski-Korsakov après avoir entendu un extrait du Poème de l’Extase Op. 52. L’ésotérisme, le nihilisme et le mysticisme de Scriabine sont encore source de méfiance, de suspicion voire de méprise à son égard. Pourtant, c’était un compositeur qui vivait pleinement sa musique et sa pensée. Il était en symbiose avec son art et sa philosophie. Sa musique est le représentant le plus direct de tout son être. Elle vibre d’une âme mystérieuse. Parfois oppressante, austère, voire effrayante, elle sait aussi être généreuse, lumineuse et jubilatoire. La force de Vers la flamme - qui est aussi la force de la Dixième Sonate Op.70 - c’est de combiner la totalité de ces aspects. En effet, Scriabine parvient à y déployer une très large palette de couleurs. Il passe progressivement d’une froideur oppressante à une lumière radieuse. Ce poème clôture son œuvre avec une grandeur magistrale et pourrait même constituer une sorte de « tombeau » musical à sa propre effigie.

On pense aux vers de Baudelaire, préoccupé lui aussi par la quête de « l’Idéal » :

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaîment l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides. (…)

Charles Baudelaire, Les fleurs du Mal, « Élévation », 1857

 

Qu'en est-il de l'interprétation de l’œuvre au piano ?

Les dernières œuvres pour piano du compositeur sont réputées pour être d’un haut degré de difficulté pianistique. Elles demandent à l’interprète, en plus de moyens techniques solides, une qualité d’interprétation particulière, une mise en place rigoureuse d’une atmosphère désirée. Les partitions sont remplies d’indications évocatrices : « avec une joie voilée », « avec une volupté douloureuse », « avec une douce langueur de plus en plus éteinte », « en délire », etc. Vers la flamme en est un parfait exemple, exigeant dès les premières mesures, si minimalistes, une sonorité particulière visant à nous mener au cœur de cet univers énigmatique. S’ajoute à cela la complexité polyrythmique à l’œuvre dans le passage central de la pièce.

Il est intéressant de constater la grande diversité d’interprétations de cette œuvre par les pianistes. Aucune ne se ressemble vraiment. Les pulsations sont diaphanes, difficiles à cerner. En effet, la musique de Scriabine induit une certaine souplesse de tempo qui est aussi issue de sa polyrythmie. De ce fait, il n’existe pas d’enregistrement « métronomique » de cette partition. Le chronométrage lui-même varie considérablement : entre quatre et huit minutes.

Nous avons sélectionné un ensemble de quatre interprétations - historiques pour certaines - de Vers la flamme. Nous invitons le lecteur à en écouter l’ensemble pour y découvrir l’incroyable diversité d’interprétation de ces pianistes.

  • Vladimir Horowitz propose une vision cataclysmique et apocalyptique de l’œuvre avec une partie centrale en combustion totale. Il atteint un certain paroxysme dans l’extase à travers des ajouts personnels d’octaves hallucinatoires - notamment sur la fin de la pièce -, offrant une puissance sonore radieuse et percussive supplémentaire.

(https://www.youtube.com/watch?v=WlqGkVc29Gw)

 

  • Vladimir Sofronitsky (beau-fils de Scriabine), interprète indissociable de la musique du compositeur, offre une version fantomatique et plus atténuée ; une vision touchante et très proche de l’univers du compositeur. Le pianiste semble littéralement décoller vers le cosmos tout au long de la pièce, particulièrement dans les cinq dernières mesures.

(https://www.youtube.com/watch?v=Xka1fq_42fo)

 

  • Sviatoslav Richter livre une interprétation plus langoureuse et allongée. Son jeu, d’une grande musicalité et d’une grande sonorité, est tout aussi fort en émotion. Il fait vibrer le piano de toute l’âme scriabinienne. Sa vision de la pièce est proche de son interprétation d’une autre œuvre du compositeur : les Deux Danses Op. 73.

(https://www.youtube.com/watch?v=Xvkkt4izxOQ)

 

  • Grigorij Sokolo, tout comme Richter, opte pour un tempo plus lent mais nous offre une conduite musicale et un phrasé mélodique extrêmement langoureux. Son épisode central, plus lent, est d’une grande netteté du point de vue des plans sonores. Le climax est apocalyptique avec des ruptures de son donnant un élan presque fatal à la musique. Il captive l’auditeur du début à la fin.

(https://www.youtube.com/watch?v=4ulreFAgJk8)

Gustave Doré, L’Empyrée, 1868, illustration de la Divine Comédie de Dante

Bibliographie sélective :

  • Alexandre Scriabine, Notes et réflexions : Carnets inédits, textes recueillis, présentés et traduit du russe par Marina Scriabine, Klincksieck, 1979, Collection « l’Esprit et les Formes ».
  • Jean-Yves Clément, Alexandre Scriabine : L’ivresse des sphères, Actes Sud, 2015, Collection « Classica ».
  • Manfred Kelkel, Alexandre Scriabine, un musicien à la recherche de l’absolu, Librairie Arthème Fayard, 1999.
  • Manfred Kelkel, Alexandre Scriabine. Sa vie, l’ésotérisme et le langage musical dans son œuvre, thèse soutenue à l’Université de Paris-Sorbonne, Honoré Champion, 1984.
Publié le : 11/01/2020 à 14:07
Mise à jour : 11/08/2020 à 08:57
Auteur : Yann Bertrand
Catégorie : Découverte

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